Quand une personne franchit le seuil de la porte du psychologue, c'est selon moi la moitié du chemin accompli vers une renaissance et une reconstruction profonde de soi . Je félicite la personne et je la soutiens dans cette démarche courageuse en l'accompagnant tout au long de son évolution. Je sais combien le jugement d'autrui est difficile à dépasser et le sentiment de culpabilité lourd à porter, mais il est moindre face à la mise en mots   de ses angoisses et à la libération de la parole au sein d'un espace neutre et dénué de jugement. Aussi le psychologue et le patient doivent collaborer pour que naisse une alliance thérapeutique nécessaire à l'élaboration de la psychothérapie. Le psychologue est là pour soutenir, écouter et accompagner la personne vers son épanouissement personnel en lui permettant de s'autonomiser et de reprendre confiance en soi. 

Il est important de rassurer le patient et de l'alerter aussi quand la situation est grave et qu'elle nécessite une prise en charge complémentaire. Le patient est l'acteur principal de sa vie et il doit être informé des démarches qu'il doit mener ou qu'il faut mener pour aboutir à une voie de guérison ou d'accalmie. Chacun de nous traverse des crises dans son existence et le but est de réfléchir à ses étapes de vie qui sont aussi sources de réflexion et de reconstruction. Comme je dis souvent "C'est un mal pour un bien." et c'est une phrase qui résonne pour chacun de nous. Les séances de thérapie de couple en sont un exemple pertinent. Il est nécessaire d'obtenir l'adhésion des deux partenaires pour parvenir à établir une relation de confiance qui doit mener à réinventer le couple. Pour conclure, je souhaite à toutes les personnes à qui j'ai apporté une aide, de croire en elles, d'envisager l'avenir sereinement et de suivre la maxime de Paulo Cuelho :